Wouahoou ! Alors on s’absente quelques jours et paf, les critiques sévères débaroulent sans sommation.
En fait elles ne sont pas si sévères et valent mieux que de viles flatteries dégoulineuses, qui de toutes façons ne viendront pas immédiatement.
Il est vrai que Calamares peut surprendre mais s’il a des inconvénients (a), il a aussi des avantages (b).
a)
- une philosophie en rupture totale avec l’installateur précédent
- une manie de vouloir supprimer puis recréer la partition choisie pour installer la racine, ce qui a pour conséquence de renuméroter les éventuelles partitions qui la suivent.
Exemple:
si j’ai un disque partitionné ainsi: sda1, sda2, sda5, sda6, sda7, sda8 et si je choisis d’installer la racine sur sda6, celle-ci sera supprimée (donc sda7 deviendra sda6 etc.) puis recréée et sera sda8.
Si je liste les partitions dans l’ordre du disque, j’aurai: sda1, sda2, sda5, sda8 (ex sda6), sda6 (ex sda7), sda7 (ex sda8)
Si j’ai un autre système en sda5, celui-ci sera peut-être perturbé par ce changement, surtout si l’ancienne sda7 qui est maintenant sda6 était la partition home. D’où l’avantage de désigner les partitions par leur UUID dans fstab.
- une autre manie est de vouloir redimensionner à la même taille une partition contenant des données et dont on déclare le montage dans Calamares, par exemple sda7 (avant les changements) comme /home. Cela prend du temps et présente un risque pour les données.
En conséquence, il vaut mieux le système de partition unique à l’installation, contenant /boot, /home, /opt et tout le toutim quitte à faire des changements après le redémarrage du système.
Par ailleurs, pour tester une distro dans une machine en contenant d’autres qui fonctionnent, c’est le meilleur choix pour ne pas perturber les données des autres distros. Personnellement, c’est ce que je pratique depuis l’époque “mandrake”.
b)
- un concept innovant qui rompt avec l’installateur précédent
- on peut choisir assez finement où on veut installer, non seulement le système mais aussi le gestionnaire d’amorçage
- le plus important, on peut installer sur des machines gérant l’UEFI et c’est essentiellement, ce qui motivé le choix de Calamares au départ car l’ancien installateur était plus que rétif à ce sujet malgré des efforts de près d’une année.
Il n’y a vraiment aucune volonté perverse dans ce choix (voir plus haut). Maintenant, le novice a un énorme avantage par rapport aux vétérans, c’est qu’il n’a pas à changer d’habitudes. Par ailleurs, le vétéran est malin et saura retrouver son chemin.
Ça tombe bien, ce forum est en français et personne n’est obligé de consulter les parties en d’autres langues (1). Il est par ailleurs clairement délimité dans la page d’accueil:
Quant à la traduction des pages, chromium fait assez bien le travail. Voici par exemple un fil de la partie anglaise du forum:
Ce n’est pas parfait mais tout de même utilisable en lecture.
Pour être tout à fait clair, Mandriva a bel et bien disparu, officiellement en mai 2015, en fait bien avant.
OpenMandriva est née de la volonté d’une bande de quelques illuminés qui ne se résolvaient pas entériner ce décès. Nous ne sommes pas nombreux et tous bénévoles. Et la prise en compte des desiderata bien légitimes de chacun se heurte à la nécessité de sortir quelque-chose qui tient à peu près la route en réglant les problèmes les uns après les autres. Et franchement, je trouve qu’on n’a pas à rougir même si on est vraiment très loin de la perfection dont je rêve aussi.
Depuis le temps de j’utilise la 2014, qui est une mise à jour de la 2013, pour mon travail de tous les jours, je trouve qu’elle se comporte elle aussi comme une distribution permanente ( ma traduction en français de rolling release 
)
)
en fait je ne suis pas du tout concepteur d’om je participe plutôt à la partie gouvernance et à l’infra, et je me rends compte à quel points certains travaux peuvent être longs, fastidieux et ingrats (hein 
